On ne peut présenter l’église des Avirons sans parler du père Martin. Dès sa prise de fonction, en avril 1879, ce curé décide de convertir et d’instruire les malabars immigrés. Il constate vite que le sort de ces derniers est sensiblement le même que celui des esclaves, dont normalement on ne parle plus depuis le 20 décembre 1848. Néanmoins le contexte social de l’époque est particulièrement marqué du sceau de la finance sucrière et l’importante bourgeoisie terrienne voit d’un mauvais œil les travailleurs refuser de vaquer à leurs occupations habituelles, le dimanche.
Cette situation devient de plus en plus tendue et le père Martin qui voulait persévérer dans ses idées, se voit carrément interdire l’exercice de son ministère. Terriblement malheureux, il mourut de faim, de misère et de chagrin, en janvier 1888. Ses restes se trouvent aujourd’hui, dans le mausolée réservé aux anciens curés de la paroisse et qui se trouve juste derrière l’église.
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